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Immunopathologie

Manipulations de laboratoire

L’axe Immunopathologie regroupe un ensemble de chercheurs et de chercheuses qui couvrent un continuum de recherche fondamentale et clinique, articulée autour des processus immuno-inflammatoires impliqués dans la perturbation et la restauration de l’homéostasie. 

Ces activités s’ancrent dans des perspectives communes d’exploration de mécanismes inflammatoires, de perte de tolérance au soi, de dérégulation de la réponse immunitaire et de dommages et réparation tissulaire, selon les thèmes suivants :

Maladies inflammatoires non infectieuses, incluant les maladies auto-immunes systémiques, l’arthrose et autres maladies des tissus musculosquelettiques et conjonctifs, ainsi que les maladies chroniques inflammatoires de la peau et de l’intestin

Les maladies auto-immunes systémiques constituent un pôle d’excellence tant au niveau de la recherche que de l’expertise clinique. En effet, le service de rhumatologie du CHUM est un centre de référence pour les maladies auto-immunes systémiques, avec des cliniques spécialisées en sclérodermie, myosites auto-immunes, vasculites, maladies pulmonaires associées aux connectivites, et autres connectivites/collagénoses (lupus, Sjögren, connectivite mixte). Le CHUM participe à des cohortes locales, régionales et nationales de maladies auto-immunes systémiques, incluant la collecte d’échantillons biologiques et de données cliniques associées. Malgré la prévalence de l’arthrose, les mécanismes physiopathologiques de cette atteinte chronique des articulations sont encore mal connus. Cette thématique de recherche constitue un centre de référence au Québec qui s’articule autour d’un partenariat étroit entre le CRCHUM et le Service de rhumatologie du CHUM, dont la prise en charge des patients et patientes est intégrée au programme de l’axe. Nos chercheurs et chercheuses s’intéressent également aux mécanismes pathophysiologiques impliqués dans les maladies inflammatoires chroniques de la barrière cutanée (dermatite atopique, psoriasis) et de la muqueuse intestinale (maladie de Crohn et colite ulcéreuse).

Transplantation, soins critiques et atteinte et réparation tissulaires

Les recherches visent à améliorer la qualité des greffons, éviter les rejets post-greffe, prévenir les dommages/remodelages tissulaires et restaurer l’intégrité fonctionnelle des organes dans le cas de maladies aiguës et chroniques. Ces études s’appuient sur le programme de transplantation (rein, foie, cœur, poumon) du CHUM qui est le plus important au Québec, et sur la clinique de fibrose kystique qui est la 2e plus importante au Canada. Ces activités sont également intégrées au Programme de recherche en don et transplantation du Canada et au Réseau de recherche en santé respiratoire du Québec. Une infrastructure de continuum de recherche « bench to bedside » et « bedside to bench » a été mise en place, incluant des biobanques donnant accès à des spécimens humains rares à toute la communauté scientifique. Cette recherche translationnelle est également renforcée grâce à l’implication de patientes et patients partenaires qui participent à la conceptualisation des projets et la diffusion des résultats auprès de la communauté.

Maladies infectieuses virales et bactériennes

Nos équipes de recherche étudient principalement les infections transmissibles sexuellement et par le sang (VIH, hépatites B et C, VPH), les infections virales respiratoires (RSV, COVID-19) ainsi que certains virus émergents. Les recherches s’orientent vers la compréhension des mécanismes de l’immunité innée et adaptative, l’identification d’approches de prévention et de traitement des infections, l’interaction entre les virus et les cellules de l’hôte pour identifier de nouveaux antiviraux, le développement de vaccins, l’éradication des réservoirs viraux et les processus impliqués dans le développement de la fibrose hépatique. Ces études sont menées notamment auprès de personnes récemment infectées par le VIH ou les virus des hépatites B et C, chez les utilisateurs des drogues injectables et chez les personnes greffées vivant avec le VIH. Un programme de recherche translationnel, basé sur des technologies innovantes et des outils diagnostiques, est également mené pour améliorer le contrôle de la Tuberculose au Canada et à l’étranger.

Développement et origine de maladies, selon une vision de recherche de type « One Health »

Nos études visent à comprendre l’impact de facteurs environnementaux sur la fertilité et la santé des descendants, développer de meilleures stratégies de traitement de la fertilité et étudier l’influence des techniques de fécondation in vitro sur les phases précoces du développement embryonnaire. Ces recherches se font en étroite collaboration avec le Centre de recherche en reproduction et fertilité de la Faculté de médecine vétérinaire de l’Université de Montréal, ainsi qu’avec plusieurs cliniques de fécondation in vitro. L’accès à des cohortes de suivi des enfants permet également de mieux comprendre le développement et l’origine des maladies.