
Concours Vue sur ma Science - Édition 2024
Le concours Vue sur ma Science est dédié aux images issues de la recherche effectuée dans to...
Le concours Vue sur ma Science est dédié aux images issues de la recherche effectuée dans tous les axes de recherche du CRCHUM (cancer, cardiométabolique, carrefour de l’innovation, imagerie et ingénierie, immunopathologie, neurosciences).
Les œuvres gagnantes seront mises en vente et tous les profits récoltés seront reversés aux étudiant(e)s et stagiaires du CRCHUM via le Comité étudiant.
Les personnes souffrant d’anxiété ont souvent du mal à contrôler leurs inquiétudes, leurs pensées ou leurs peurs, perturbant ainsi leur quotidien. Bien que beaucoup utilisent le cannabis pour soulager ces symptômes, ses effets au jour le jour demeurent peu clairs. Notre étude visait à capturer le cœur de ces instants—les expériences vulnérables reflétées dans cette image. Dans le cadre de l’étude REAL (Real-time Evaluations of Anxiety Levels), les participants ont complété plusieurs évaluations journalières sur leur téléphone pendant une semaine, nous permettant d’examiner l’évolution de l’anxiété avant et après la consommation de cannabis dans la vie quotidienne.
(Annie Pelekanakis, Carrefour de l’innovation et de l’évaluation en santé – 2024)
Quadriptyque : Ilots pancréatiques humains illustrant quatre valeurs fondamentales du CRCHUM.
A) La Transparence : Image d'origine d’îlots pancréatiques humains observés au microscope confocal. Bleu : noyaux cellulaires; jaune : cellules bêta pancréatiques; rouge : cellules en prolifération.
B) La Créativité. Interprétation artistique de l’image d’origine, inspirée du style de Van Gogh.
C) L’Audace. Version futuriste de l’image, symbolisant la volonté d’explorer au-delà des frontières établies.
D) La collaboration. Tel un puzzle, cette composition incarne le résultat d’un travail d’équipe entre étudiants, chercheurs et donneurs.
Outils utilisés : Artguru, Fotor et Picture to people.
(Clara Goubault, axe Cardiométabolique – 2025)
Cette immunofluorescence révèle une coupe du côlon sigmoïde d’un patient vivant avec le VIH. Les noyaux cellulaires apparaissent en bleu, tandis que les zones en rouge marquent le récepteur CCR4. Ce récepteur pourrait refléter la présence de lymphocytes T et/ou de macrophages. Les structures circulaires observées, sont des sections transversales des villosités intestinales, résultant de la coupe du tissu. Cette œuvre illustre l’impact du VIH sur le tissu intestinal, où CCR4, surexprimé, devient un témoin silencieux des perturbations immunitaires induites par le virus. Une plongée microscopique dans l’intimité du système immunitaire, là où la pathologie prend des formes inattendues.
(Florent Bertrand, axe Immunopathologie – 2025)
Cette image de microscopie à fluorescence capture des cellules endothéliales primaires humaines du cerveau, formant un réseau complet de jonctions serrées en rouge vif, essentiels à la barrière hémato-encéphalique. Véritable mur protecteur, cette structure ultra-sélective empêche l’intrusion de pathogènes et de toxines tout en régulant le trafic moléculaire vers le parenchyme cérébral. Dans la sclérose en plaques, ces jonctions se détériorent, facilitant l’entrée de cellules immunitaires pro-inflammatoires et compromettant la fonction neuronale. L’image célèbre la résilience et la complexité de cette barrière vitale, soulignant son rôle fondamental dans le maintien de la santé et de l’équilibre du système nerveux central.
(Hamza Mechchate, axe Neurosciences – 2025)
Noyaux étoilés est une fenêtre sur l’univers intérieur d’une patiente atteinte d’un cancer de l’ovaire. À travers le microscope, les cellules deviennent ciel, les marqueurs biologiques se transforment en pigments, et la maladie esquisse malgré elle une œuvre d’art. Inspirée par la Nuit étoilée de Van Gogh, cette image réinvente la tumeur en tableau céleste, où les noyaux brillent comme des astres dans la nuit. C’est une invitation à voir la science autrement : non pas froide ou distante, mais profondément humaine, lumineuse, et parfois, étrangement belle.
(Jade Montpetit, axe Cancer – 2025)
Les cellules bêta pancréatiques produisent et sécrètent l’hormone clé « insuline » pour contrôler notre taux de glucose dans le corps. Le diabète de type 1 (DT1) est une maladie auto-immune dans laquelle le système immunitaire détruit les cellules bêta pancréatiques. Cette maladie commence par la génération d’auto-anticorps contre les cellules bêta, et elle progresse vers l’attaque directe du système immunitaire contre les cellules bêta pancréatiques. Cela finit par épuiser le pancréas des cellules bêta. Sur cette image, en vert, on peut observer les cellules bêta d’un îlot normal, d’un îlot attaqué, et enfin d’un îlot dans lequel il ne reste que 3 cellules. En magenta, on peut observer la vascularisation sanguine.
(Luis Delgadillo, Shadai Salazar, Priscila Carapeto, axe Cardiometabolique – 2025)
Malgré le stress cellulaire et un défaut génétique sous-jacent, ces cellules marquées par fluorescence semblaient sourire sous mon microscope. Les couleurs vives reflètent l’effort inlassable des cellules pour former des granules de stress en réponse à des conditions toxiques. Capturée dans le cadre de mes recherches sur la sclérose latérale amyotrophique (SLA), cette image me rappelle que la résilience peut être trouvée en chacun – et en tout – même au niveau cellulaire.
(Mariam CHOUGHARI, axe Neurosciences – 2025)
Cette photo provient d'une préparation de coupe coronale de cerveau maintenue en vie artificiellement après extraction et imagée avec notre microscope à 2-photons. Le marquage que nous pouvons observer est le résultat de l'expression génétique d'un nouveau type de biosenseur fluorescent au lactate dans des neurones pyramidaux de l'amygdale latérale du cerveau. Cette région est impliquée dans le traitement des émotions ainsi que lors de la création de mémoires associées à la peur. Dans la photo nous sommes capables de distinguer les corps cellulaires à forme pyramidale des neurones ainsi que leurs complexes ramifications comprenant des projections entrantes et sortantes.
(Mathias Guayasamin, axe Cardiométabolique – 2024)
Au cœur de cette image saisissante se retrouve un groupe de cellules d’un cancer ovarien, formant une structure étrangement familière, un visage. Derrière ses contours troublants se cache une histoire de lutte, mais aussi de résilience. Si ce « visage » semble inquiétant, il symbolise aussi notre regard perçant, nos outils de pointe et notre espoir inébranlable, car derrière chaque cellule étudiée, il y a une vie à sauver, une lumière à raviver, une humanité à protéger. Ce visage, aujourd’hui inquiétant, deviendra demain le masque d’une victoire humaine.
(Raphaël Cafaro, axe Cancer – 2025)
Cette pluie d’étoiles filantes est en réalité une image de cellules cancéreuses traitées à la radiothérapie. Elle est tirée de ce qu’on appelle en radiobiologie un COMET assay ou test des comètes, qui permet d’évaluer de manière quantitative la réponse au traitement au niveau cellulaire. Chaque tête de comète est un noyau cellulaire et chaque queue de comète est l’ADN de la cellule, maintenant fragmenté par la radiothérapie. Pour faire simple, plus la trainée de la comète est longue et moins la tête est brillante, plus l’ADN de la cellule a été endommagé et donc plus la radiothérapie a fonctionné.
(Rodin CHERMAT, axe Cancer – 2025)
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