Académie de la relève en santé : Salut, je m’appelle Meziane Silhadi!
Article 7
À toi qui lis cet article : salut!
Ce n’est peut-être pas la salutation formelle que tu attendais venant d’un étudiant en médecine, où le professionnalisme est toujours mis de l’avant, mais c’est justement de cette façon un peu plus décontractée que je préfère me lancer. En fait, l’important, c’est de toujours rester authentique.
Professionnalisme et authenticité
L’intersection entre le professionnalisme et l’authenticité est souvent mal comprise. Plusieurs estiment que les deux qualités s’excluent mutuellement, ce qui est totalement faux. Être authentique, c’est de rester soi-même, de se présenter et de se manifester comme on est réellement, sans se cacher derrière le masque d’une personne qu’on n’est pas. Être professionnel·le, c’est adopter une attitude, une manière de faire et un état d’esprit qui inspirent sérieux, respect et compétence dans un contexte donné.
Ainsi, tu comprendras assez vite qu’il est possible de concilier les deux. L’authenticité donne de la sincérité et de la crédibilité à ton discours, tandis que le professionnalisme lui apporte structure et fiabilité. En réalité, loin de s’opposer, ces deux qualités se renforcent mutuellement : être authentique sans professionnalisme peut sembler négligé, et être professionnel·le sans authenticité peut paraître artificiel. En revanche, lorsque tu arrives à combiner les deux, tu inspires confiance, tu engages réellement les autres et tu bâtis des relations solides, basées à la fois sur la compétence et sur la sincérité.
J’avoue que cette parenthèse peut sembler anodine et superflue, mais je voulais tout de même m’arrêter sur ce point. Pourquoi? Parce qu’en me présentant et en discutant de mes passions et intérêts, on m’a souvent dit : « on ne dirait pas un étudiant en médecine ». Mais quand on y réfléchit, à quoi ressemble un·e étudiant·e en médecine? Je veux dire… un·e étudiant·e ou un·e professionnel·le de la santé n’est-il ou elle pas un·e humain·e avant tout?
Bon, j’arrête de faire le moralisateur ! Passons aux choses sérieuses.
À propos de moi
Je m’appelle Meziane Silhadi et je suis étudiant en 3e année (4e si on compte l’année préparatoire) de médecine à l’Université de Montréal. J’ai accompli mon cégep au Collège Bois-de-Boulogne et mon secondaire à l’École d’Éducation Internationale de Laval.
En ce qui concerne mes champs d’intérêt, j’en ai à ne plus finir et pourrais en parler pendant des heures, mais limitons-nous à quelques-uns. D’abord, le sport est un non négociable. Je joue au soccer depuis mon plus jeune âge et j’ai évolué à différents niveaux, concluant ma carrière amateur avec l’équipe de mon cégep. J’aime aussi beaucoup les arts martiaux. J’ai pratiqué le judo pendant 6 ans avant de transitionner vers la lutte olympique.
Du côté plus intellectuel, j’aime bien lire dans mon temps libre. Je lis toutes sortes d’ouvrages, mais j’aime particulièrement la théologie. Plus que tout, j’ai un intérêt marqué pour les avancées scientifiques, surtout celles liées aux technologies.
Je garde depuis longtemps un œil sur l’IA et ses développements, mais on peut dire que j’ai commencé à m’y intéresser plus sérieusement avec l’arrivée de notre meilleur ami à tous·tes : Tonton GPT (quoique détrompe-toi, l’IA existe depuis bien avant ChatGPT!).
Cet intérêt m’a mené à fonder en 2023 la Société Québécoise de l’Intelligence Artificielle en Médecine (SQIAM), une association étudiante que je préside toujours aujourd’hui. Notre objectif est de mettre en lumière la place de l’IA en médecine et en santé pour aider les étudiant·es à se familiariser avec cette technologie.
De plus, je me suis lancé dans un stage de recherche au CHUM, où nous avons étudié la maladie de Parkinson grâce à des électrodes implantées dans le cerveau des patient·es. Ces électrodes aident à réduire, voire supprimer les symptômes qui affectent les mouvements, comme les tremblements et la rigidité. À travers cette expérience, j’ai réalisé que la technologie, plus spécifiquement l’IA, occupe une place de plus en plus importante en médecine et que son intégration peut contribuer à améliorer les soins offerts aux patient·es.
Je meurs d’envie de t’en dire plus dès maintenant, mais je vais m’arrêter ici pour aujourd’hui. On se retrouve dans le prochain article, où je partagerai avec toi comment j’utilise l’IA dans mon quotidien et comment toi aussi tu peux le faire — que ce soit pour réviser, organiser ton temps ou même stimuler ta créativité.
À +
Meziane
Meziane Silhadi
Étudiant en médecine, Université de Montréal
Président fondateur, Société Québécoise de l’Intelligence Artificielle en Médecine (SQIAM)
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