Le SKYSCAN 1176 est un scanner micro-CT haute performance in vivo pour la recherche préclinique. Il utilise une caméra à rayon X de 11 mégapixels de grand format. La largeur du champ d’image, jusqu’à un maximum de 68mm, permet de numériser le corps complet des souris ou rats.
Les résolutions d’images disponibles sont de 9, 18 et 35 µm. Les filtres et le voltage à rayon X variable permettent d’obtenir un large éventail d’échantillons d’images, allant des tissus pulmonaires aux os avec implants en titane.
La gamme complète des logiciels SKYSCAN est disponible, incluant la reconstruction volumétrique rapide, l’analyse quantitative 2D/3D et une visualisation 3D réaliste.
Cette technique est surtout appliquée pour des tissus solides comme les os, cartilages mais peut aussi être appliquée à des tissus mous. Voici quelques exemples d’applications de l’imagerie Micro-CT en recherche préclinique qui pourraient intéresser les équipes du CRCHUM :
Cardiométabolique
- Évaluer les malformations cardiaques congénitales, la fonction cardiaque ou la taille d’infarctus chez les rongeurs.
- Visualiser la circulation coronarienne ex vivo en 3D, les altérations micro-vasculaires dans les maladies rénales progressives.
Cancer
- Évaluer les effets d’un traitement sur la croissance tumorale.
- Suivi de cellules tumorales dans les ganglions lymphatiques en temps réel chez l’animal.
- Évaluer la microcalcification dans des biopsies d’échantillons humains de cancer du sein.
Immunopathologie
- Suivre les cellules immunitaires durant une thérapie cellulaire.
- Évaluer les fonctions physiologiques dans les maladies pulmonaires aiguës ou chroniques chez les petits animaux.
- Surveiller l'angiogenèse et leurs traitements dans les cas de fibrose du foie et du poumon.
Neurosciences
- Suivre les cellules souches dans le cerveau et les cellules souches mésenchymateuses pour le traitement de la dégénérescence rétinienne.
- Utilisation de nanoparticules d'or ciblées pour mettre en évidence des régions spécifiques du cerveau.
- Visualisation quantitative en série du dysfonctionnement de la barrière hémato-encéphalique postAVC chez la souris.