« CODE ORANGE! »

Le 23 mai, une cinquantaine de personnes ont pris part à une simulation de code orange dans les coulisses de l'urgence. L’objectif? Préparer le CHUM en cas de réception massive de personnes sinistrées.

23 mai. 9 h tapant. La simulation de code orange est officiellement lancée. Pour le personnel de l’urgence et les agents de sécurité mobilisés, c’est la surprise ce matin. Tandis que leurs collègues assurent le fonctionnement habituel de l’hôpital, eux se trouvent plongés dans une activité mettant en scène l’arrivée massive et la décontamination de 35 personnes sinistrées en provenance d’un parc avoisinant. Un exercice inattendu et intense, certes, mais absolument pertinent pour renforcer la préparation du CHUM en cas de catastrophes réelles.

« Devant un cas de contamination, sommes-nous capables de nous habiller, d’assurer la trajectoire de décontamination des patients et de nous déshabiller de façon sécuritaire et efficace? La simulation, elle nous sert à répondre à ces questions », explique Josée Rondeau. C’est elle, coordonnatrice des mesures d'urgence, de la sécurité et des stationnements du CHUM, qui a brillamment orchestré la journée. 

« Le CHUM est peu exposé à des situations d’envergure impliquant une décontamination, poursuit Josée. Les protocoles testés lors de cette journée étaient donc nouveaux pour les équipes. L’un des objectifs principaux était de valider les fiches de tâches que nous avions élaborées. »

C’est ainsi munie de sa fiche tâches que chaque personne s’est mise à l’œuvre, sachant que faire, à quel moment et dans quel ordre. De l’arrivée des victimes contaminées, au triage, en passant par la décontamination, le personnel infirmier, les préposées et préposés aux bénéficiaires ainsi que les agents de sécurité se sont activés pour une prise en charge aussi rapide et sécuritaire que possible. L’exercice a aussi été l’occasion pour tous de s’exercer à enfiler et à retirer leur combinaison en minimisant l’exposition aux substances dangereuses.

À l’issu de trois heures de simulation des plus réalistes – merci aux actrices, acteurs et bénévoles qui ont joué avec émotions le rôle des victimes – le personnel s’est retrouvé en des lieux calmes pour échanger sur la simulation. Un important temps d’arrêt pour souligner les bons coups et identifier, ensemble, des pistes d’amélioration. « Les erreurs faites lors des simulations nous servent à corriger rapidement nos processus en prévision de cas réels », conclut Josée. 

À elle, qui a fait preuve d’un leadership exemplaire, ainsi qu’à tous ceux et celles qui ont rendu possible cet important exercice de simulation, merci! Votre contribution à cet effort collectif de préparation aux situations d’urgence est véritablement essentiel!